• Christophe Antoine ACKERMANN le vigneron, grand-père de Marie ACKERMANN se marie le 11 février 1813 à Guebwiller avec Anne-Marie JEHLEN. Anne-Marie a pour grand-mère maternelle Anne-Marie JACQUET née à Guebwiller également, mais qui descend d'une famille d'origine savoyarde.

     

    Si le père d'Anne-Marie JACQUET est né à Guebwiller, son grand-père Jean-Baptiste JACQUET est lui né à Cluses (Haute-Savoie) le 16 juillet 1678. Il est le fils de Claude JACQUET chatelain de la ville et de Claudine de MUSY originaire de Viuz-en-Sallaz, qui se sont mariés le 9 janvier 1662 à Cluses :

    ""le 9.1.1662 a été célébré le mariage d'entre Maitre Claude JACQUET chatellain de la présente ville et la Claudine de MUSY de Viuz (en Sallaz) veuve de Maitre Pierre DECHININ après avoir obtenu dispence des proclamations en présence de Maitre Joseph BONTA vicaire et Noble Charles DEROCHETTE et autres...." (le bas de la page est illisible).

     

    Le frère de Jean-Baptiste, Pierre-François JACQUET est désigné sous le nom de chatelain du marquisat de Cluses. Même si l'appellation de chatelain ne désigne pas forcément le propriétaire d'un chateau, les JACQUET ont probablement un rapport avec le chateau de Chatillon-sur-Cluses  et , en tout état de cause, devaient être des personnes importantes de la région, car dans un acte de 1703 Claude JACQUET est mentionné ainsi :

    "...Maitre Claude fils de feu égrège Jacque JACQUET bourgeois de la ville de Cluses..."

    Le qualificaif égrége désigne un homme d'un grand savoir ou d'une grande probité (d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France).

     

    En ce qui concerne Jean-Baptiste JACQUET, il émigre définitivement vers 1706, puisque la même année, il est reçu bourgeois de la ville de Guebwiller et se marie avec Marie Marguerite DIETRICH, la veuve d'un marchand drapier de Sallanches (à 15 km de Cluses) . Il ne reviendra pas en Savoie, l'acte de partage au décès de son père le mentionne :

    "...le Sr Jean-Baptiste l'un dicieux qui étoit absent lors de la mort du dit testateur son père en 1708 sans s'être jamais rapatrié..."

     

    Quel métier exerçait-il ? les actes ne nous le révélent pas, mais on peut imaginer qu'il était comme le premier mari de sa femme marchand-drapier, un commerce important de tissu s'étant établi entre  l'Alsace et la Savoie, laquelle n'était pas française : les JACQUET étaient bien des immigrés ... 

     

    Jean-Baptiste JACQUET et Marie Marguerite DIETRICH auront au moins 3 enfants, dont Jean-Michel, époux d'Anne-Marie SCHANDALAT et père d'Anne-Marie JACQUET.


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